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Constance CLUSET, promotion 1990

06 octobre 2025 Portrait Alumni
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De la musique à la biodiversité, un parcours qui montre que les trajectoires se construisent au fil des vocations qui évoluent.

 

Constance CLUSET est responsable de l'association Kalaweit en France qui agit pour la sauvegarde de la biodiversité en Indonésie.

 

 

Pouvez-vous nous parler de votre parcours après l’EFAP ?

 

J'ai d'abord travaillé chez Phonogram (Universal) dans plusieurs services, puis, durant 3 ans comme assistante du responsable marketing d'un label indépendant de musique world.

Je suis ensuite partie au Sénégal plusieurs mois où j'ai fait partie de l'équipe des photographes officiels du Club Med de Cap Skirring, mais c'était plus des vacances que du travail !

En rentrant en France j'ai rejoint pendant quelques mois le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris où je participais à une étude sur une antilope menacée. Ensuite, j'ai intégré le label Columbia (Sony Music) comme assistante de la responsable du service promotion et j'y suis restée 10 ans jusqu'à la fusion de Sony avec BMG en 2005.

 

Puis, je suis partie plusieurs mois comme volontaire dans un centre de soins pour faune sauvage (WFFT) en Thaïlande. A mon retour j'ai intégré la Fondation Brigitte Bardot en tant que responsable du service communication.

 

Depuis 2010, je suis responsable de l'association Kalaweit en France, qui agit pour la sauvegarde de la biodiversité en Indonésie. L’association Kalaweit a été créée par Chanee, un français passionné par les gibbons depuis son adolescence. En 1998, âgé de 18 ans, il part pour l’Indonésie avec le soutien inattendu de la comédienne Muriel Robin qui finance son voyage. Il veut se consacrer à la sauvegarde des gibbons qu’il sait menacés par la disparition des forêts.
A Bornéo et Sumatra, l’association sauve des forêts de la déforestation avec la collaboration étroite des populations locales, et prend soin d'animaux sauvages issus des trafics. La production d'huile de palme, l'extraction croissante de nickel, de charbon et d'or menacent les forêts indonésiennes.

 

Pouvez-vous nous parler de vos missions chez Kalaweit France?

 

Mes missions sont très variées, je travaille seule, alors il faut penser à tout et cela nécessite d'être bien organisée !

 

Je suis en charge de la gestion des dons, des relations avec les donateurs (particuliers, fondations, entreprises), de la recherche de fonds, de la communication (relations presse, mise à jour du site internet), de l'administratif (rapports d'activités, reçus fiscaux, documents officiels, etc), de l'organisation de l'assemblée générale annuelle, de la gestion des bénévoles, de la comptabilité etc.

 

Plusieurs bénévoles m'aident par exemple pour la comptabilité ou les réseaux sociaux. 

 

Travailler seule a été un cap à franchir car j'avais toujours travaillé en équipe et je sentais que ce ne serait pas évident.

 

D’après-vous quelles sont les clés pour réussir dans les métiers de la communication ?

 

Je pense qu'il faut aimer le contact humain et être tenace ! Je le vois quand je cherche à contacter des journalistes, ils sont sur-sollicités et donc difficiles à joindre. Il faut s'acharner surtout si vous travaillez comme moi pour une petite structure et sur un sujet tel que celui de la protection de la biodiversité. Ce serait beaucoup plus facile et si je faisais partie de l'équipe de communication d’une grande marque en vogue ! Mais je travaille pour une cause importante, ça a un sens, et ça compense bien les difficultés que je peux rencontrer.

 

 

Quels conseils donneriez-vous à de jeunes diplômés qui se lancent dans la vie professionnelle ?

 

Etre patient et curieux, faire preuve de modestie et saisir les opportunités qui se présentent. Multiplier les expériences est positif au début mais attention à ne pas tomber dans la "bougeotte" ensuite, signe d'instabilité qui ne rassurera pas un éventuel employeur. Et se dire aussi que le job idéal n'existe pas, que dans tout poste il y a du positif et du négatif, donc il faut bien peser le pour et le contre pour prendre la bonne décision. 

 

 

Quels sont vos meilleurs souvenirs de l’EFAP ?

 

Cela fait plus de 30 ans, c'est loin, mais je me souviens des intervenants qui étaient des professionnels en activité donc leur enseignement était concret, ils savaient de quoi ils parlaient, c'était intéressant. J'aimais bien ce qui s'appelait les études de cas (les "battles" aujourd'hui), je trouve que c'était motivant. Last but not least, 3 de mes amis proches sont des personnes que j'ai connues à l'EFAP, bon souvenir donc !

 

 

 

« Les études de cas sont de très bons souvenir à l'EFAP, c'était très motivant »




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